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NHI du poisson ou Nécrose Hématopoïétique Infectieuse

En bref

Espèces infectées Plusieurs espèces de salmonidés
Symptômes Aléthargie avec des accès d’hyperactivité, mélanose, branchies anémiées, ascite, abdomen dilaté, exophthalmie, et des pétéchies internes et externes
Transmission Horizontalement par l’eau, et les sécrétions et contacts directs avec des poissons malades.
Impact Impact économique très fort pour l’exploitation si les manifestations sont aiguës causant une mortalité très élevée
Santé humaine : Aucune conséquence sur l’Homme
Situation épidémiologique Maladie présente et surveillée en France.
Action des GDS Plan d’éradication

Ou trouve-t-on la maladie ?

La NHI est omniprésente en France.
Certaines piscicultures ont obtenu le statut "indemne de la maladie" après la mise en œuvre d’un programme de qualification et sous réserve du respect des mesures strictes et spécifiques de la qualification.

Quelles sont les manifestations cliniques de cette maladie ?

La maladie est en général caractérisée par une augmentation brutale de la mortalité en l’absence de lésions décelables. Les poissons malades présentent des signes cliniques : léthargie avec des accès d’hyperactivité, mélanose, branchies anémiées, ascite, abdomen dilaté, exophthalmie, et des pétéchies internes et externes.
Les juvéniles de moins de 6 mois sont les plus sensibles à la NHI.

Quel est l’agent causal ?

La Nécrose Hématopoïétique Infectieuse est causée par le virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse (VNHI).

Comment la maladie se propage-t-elle ?

L’infection est transmise horizontalement par l’eau, et les sécrétions et contacts directs avec des poissons malades. Le virus de la NHI peut conserver son pouvoir infectant pendant plusieurs semaines voire mois dans les sédiments.
Les géniteurs de salmonidés porteurs inapparents sont le principal réservoir de la NHI. La transmission par la surface des œufs issus de géniteurs contaminés est favorisée lorsque la désinfection de surface des œufs est imparfaite.

Quels sont les risques de santé publique liés à cette maladie ?

Aucun, la maladie n’est pas transmissible à l’Homme.

Que fait-on pour prévenir et contrôler la maladie ?

Parmi chaque espèce de poissons, il y a un degré élevé de variation de sensibilité à la NHI. L’âge des poissons est extrêmement important : plus les poissons sont jeunes, plus ils sont prédisposés à la maladie. Comme pour le virus de la septicémie hémorragique virale, le bon état de santé global des poissons semble diminuer la sensibilité manifeste à la NHI. Les poissons sont de plus en plus résistants à l’infection et peuvent devenir porteurs asymptomatiques.
L’approvisionnement en eau doit être indemne de virus. Le statut sanitaire des poissons doit être maîtrisé notamment lors de leur introduction à la fois dans la pisciculture ou dans le bassin versant de la pisciculture et en particulier lors de l’introduction d’œufs. Les fermes aquacoles ou des zones aquacoles peuvent obtenir le statut « indemne de la maladie » après la mise en œuvre d’un programme de qualification et sous réserve du respect des mesures strictes et spécifiques de la qualification.

Action des GDS

La FRGDS Occitanie est entrée dans la démarche du Programme National d’Eradication et de Surveillance] de la NHI e de la SHV pour tout le territoire de l’Occitanie.
Le P.N.E.S. a pour objectif la qualification indemne de S.H.V et de N.H.I du territoire national grâce à la mise en place d’un dispositif national de prévention, de surveillance et de lutte contre ces maladies. Il fait l’objet d’un arrêté ministériel précisant les modalités de sa mise en œuvre envisagée de façon progressive ; en fonction des besoins exprimés par les pisciculteurs.
Le choix d’entrer dans le P.N.E.S est une démarche volontaire.

Pour plus d’informations sur ce programme national, rapprochez vous de votre GDS départemental ou de la FRGDS Occitanie.