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Espèces infectées | Ovins |
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Symptômes | Souvent asymptomatique. Amaigrissement, difficultés respiratoires, atteinte mammaire, arthrites, paralysie progressive, mort |
Transmission | Lait, sang, parfois aérienne |
Impact | Economique (mortalité) |
Situation épidémiologique | Distribution mondiale |
Action des GDS | Programme de Certification |
La maladie a une répartition mondiale, expété en Australie et Nouvelle-Zélande.
Dans certaines régions infectées on constate des taux de séropositivité de 25% chez les jeunes et jusqu’à 85% chez les adultes.
La prévalence en région Occitanie est inconnue.
D’incubation longue, les animaux sont exceptionnellement atteints avant 3 ans.
• Le premier signe est un amaigrissement progressif observé chez des adultes dont l’appétit est conservé.
• Pneumonie interstitielle : apparition de difficultés respiratoires évoluant sur 6 à 9 mois jusqu’à une dyspnée intense ("brebis souffleuse") sans toux ni jetage. Touche les animaux de 2 ans et plus, pas de fièvre et dépérissement.
• l’atteinte mammaire est difficile à repérer (pis induré) en dépit d’une baisse de la sécrétion lactée car le lait reste d’aspect normal. Une atteinte articulaire avec arthrite des carpes et tarses est rapportée.
• les symptômes nerveux enfin résultent d’une leuco-encéphalite et se traduisent d’abord par une démarche chancelante, un port anormal de la tête et un léger tremblement des lèvres. Ensuite l’évolution se fait vers un tournis, avec paralysie progressive de certains muscles, surtout en région proximale des membres. Enfin surviennent les spasmes, tremblements et une incoordination des mouvements. La mort arrive après une déchéance physiologique progressive se terminant par un coma.
Le virus appartient à la famille des Retroviridae, sous-famille des lentivirus, Il existe une proximité génétique importante avec le virus de l’arthrite encéphalite caprine (CAEV).
L’épidémiologie est un facteur important à prendre en compte pour le diagnostic ante mortem, mais seule la recherche des anticorps permet de vérifier l’infection dans un troupeau. Certains animaux peuvent donner un résultat faussement négatif s’ils ont été infectés récemment.
Le diagnostic est aussi confirmé à l’autopsie par l’observation de lésions pulmonaires.
La sérologie est couplée à l’histologie pour différencier le visna maedi de la tremblante.
La plupart des ovins infectés par les lentivirus sont en grande partie asymptomatiques, mais demeurent des porteurs permanents de virus.
Les jeunes se contaminent lors de la tétée.
Il existe une transmission horizontale du virus lors de la traite ou par l’intermédiaire de plaies sanglantes ou de prophylaxies collective sans changement d’aiguille.
Il existe une voie de contamination aérienne qui explique la prédominance de la forme respiratoire dans certaines bergeries. Par ailleurs, les transmissions in utero ou par le biais du sperme ne sont pas exclues.
Les animaux infectés restent porteurs à vie du virus, dans les leucocytes, malgré la présence d’anticorps. Ils représentent une menace permanente pour les animaux sains.
Aucun, maladie non transmissible à l’homme.
En l’absence de vaccination, seule une prophylaxie sanitaire peut être envisagée.
Celle-ci suit un protocole différent en fonction du niveau initial de contamination :
Un arrêté ministériel de 1988 engage les UPRA à n’admettre en centre d’insémination artificielle que des béliers issus d’exploitations certifiées indemnes de visna maedi. Cette qualification et l’absence de signes cliniques sont exigées pour les exportations de reproducteurs.
Des protocoles de qualification peuvent être proposés aux éleveurs.En savoir plus...