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Suite à la propagation du virus Schmallenberg à travers toute l’Europe, aux préoccupations grandissantes des professionnels de la filière et aux questionnements de GDS France, l’ANSES a réalisé un rapport d’expertise dressant le bilan et les perspectives de l’épizootie.
Débutée en 2011 en Allemagne, l’épizootie due au virus Schmallenberg gagne fin 2013 toute l’Europe, touchant une vingtaine de pays, avec plus de 5 000 foyers d’infection congénitale découverts chez les ruminants domestiques. C’est pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) se saisit du sujet dès le 2 avril 2013 afin d’établir une expertise des risques liés à la diffusion du virus. Aujourd’hui, le pic de l’épidémie a été atteint mais les interrogations quant à l’avenir des comportements à adopter face à cette pandémie sont toujours d’actualité.
Les bovins et les ovins sont les espèces les plus contaminées par le SBV, provoquant, dans la plupart des cas, des maladies congénitales bien que des cas d’infections aiguës soient également apparues chez les bovins. Les caprins quant à eux ont peu été touchés. Malgré le manque de données statistiques, il semble que le virus ait aussi une influence sur les mortalités embryonnaires bovines et ovines. En ce qui concerne la faune sauvage, le virus a touché un grand nombre de ruminants en France.
Le processus déclencheur du virus est encore mal connu. Des vaccins issus d’agents infectieux inactivés ont été élaborés, offrant la possibilité d’agir selon diverses modalités, en fonction de l’évolution de la maladie. Ainsi, plusieurs scénarios sont envisageables dans les années à venir.
Si dans le futur, les populations n’ont pas recours à la vaccination, le SBV aura tendance à persister en France et à s’inscrire dans une saisonnalité pandémique associée à des pics pluriannuels. Scénario fortement envisageable compte tenu des conclusions émises par l’ANSES.