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Espèces infectées | Bovin, Caprin, Ovin, blaireau, sanglier, Cervidés, Homme |
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Symptômes | Pas signes caractéristiques, état général de l’animal altéré |
Transmission | Inhalation de gouttelettes infectées ou ingestion de lait cru |
Impact | Pertes économiques importantes (baisse productivité et mort de l’animal). Santé Publique : maladie humaine à déclaration obligatoire |
Situation épidémiologique | France officiellement indemne mais présence de foyers |
Catégorie | BDE (surveillance, déclaration et éradication obligatoire) |
La tuberculose est une maladie infectieuse d’évolution chronique, qui touche les bovins, mais aussi l’Homme, et d’autres espèces comme les caprins, les ovins et la faune sauvage (blaireau, sanglier, cervidés).
C’est une maladie contagieuse provoquée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis chez l’Homme et par Mycobacterium bovis chez les bovins.
La tuberculose bovine, transmissible à l’Homme, provoque une détérioration de l’état général et de la toux ; entrainant, à terme, la mort de l’animal.
La tuberculose se transmet habituellement par inhalation de gouttelettes infectées qui sont expulsées par les poumons lors de la toux. La contamination se fait également par léchage/ingestion du matériel, de fourrage, de pierre à lécher... infectés.
Les veaux, comme les Hommes, peuvent contracter la maladie par ingestion de lait cru provenant de vaches infectées.
La bactérie peut persister pendant des mois dans le milieu extérieur.
La tuberculose bovine est une zoonose qui se transmet à l’Homme.
Les personnes à risque sont les professionnels en contact avec les animaux vivants (éleveurs, commerçants, vétérinaires..), mais aussi ceux en contact avec des animaux morts (employés d’abattoir, d’équarrissage...).
Plus d’infos : Tuberculose et recommandations pour les éleveurs
La tuberculose est une maladie à évolution lente : il faut des mois voire des années pour que les symptômes apparaissent. Il n’y a pas de symptômes caractéristiques, mais l’état général d’un animal infecté est altéré : maigreur, baisse de production, fièvre oscillante, toux sèche intermittente, diarrhées, etc.
Le plus souvent, ce n’est qu’après la mort (autopsie) ou à l’abattage (inspection sanitaire) de l’animal que sont identifiées les lésions évocatrices de l’infection par Mycobacterium bovis.
Le diagnostic clinique étant difficile, le dépistage repose sur un dépistage des animaux vivants lors de la prophylaxie, ou la recherche de lésions à l’abattoir.
Le dépistage de la tuberculose bovine sur les animaux vivants se fait au moyen d’un test intradermotuberculineux : injection par le vétérinaire par voie intradermique au niveau de l’encolure d’une petite quantité d’antigène (tuberculine bovine +/- tuberculine aviaire), et contrôle de la réaction immunitaire par mesure de l’épaississement de la peau.
La France est officiellement indemne de Tuberculose depuis 2001, mais des foyers persistent dans le Sud Ouest, la Côte-d’Or, la Normandie et la Corse.
La surveillance est maintenue via le dépistage en prophylaxie en fonction du risque géographique, la recherche de lésions en abattoir et la surveillance de la faune sauvage (dispositif Sylvatub).
En élevage, des moyens existent pour se protéger de la tuberculose bovine : consulter le guide.