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Espèces infectées | cheval, âne, mulet, bardot |
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Symptômes | Fièvre, anémie, œdèmes et signes d’abattement |
Transmission | Par Insecte vecteur, type mouche ou autre vecteur mécanique de sang (aiguilles) |
Impact | Economique (abattage des infectés) |
Situation épidémiologique | Cas sporadiques en France |
Catégorie | 1 (déclaration obligatoire) |
En France, les derniers foyers sont apparus en Ardèche en 2007, dans le Var en 2009 (27 équidés atteints) et en Dordogne en 2010 (3 chevaux atteints).
Il y a encore des cas sporadique en France.
De nombreux cas sont encore diagnostiqués en Europe de l’Est. La maladie est endémique en Roumanie qui est à l’origine des derniers foyers confirmés en Belgique et au Royaume Uni.
Les signes cliniques associés à l’infection apparaissent après une période d’incubation variant d’une semaine à 21 jours en fonction du statut immunitaire de l’hôte ainsi que de la charge virale lors de l’infection.
Suite à la primo-infection, plusieurs formes cliniques :
Le virus de l’anémie infectieuse des équidés (EIAV) appartient à la famille des retroviridae, genre Lentivirus.
De par ses symptômes parfois peu évocateurs, la maladie peut être confondue (selon la forme) avec d’autres telles la piroplasmose, la leptospirose, des tumeurs, des maladies septicémiques, ..
L’établissement du diagnostic de certitude se fait par la recherche des anticorps dans le sang par le "test de Coggins".
La transmission virale d’un animal à l’autre se produit principalement par le sang, par l’intermédiaire de piqûres d’insectes ou selon un mode iatrogènique lors de l’utilisation d’aiguilles, de matériel dentaire ou d’investigations instrumentale contaminée. Les insectes hématophages, essentiellement des taons et des stomoxes, servent de vecteurs mécaniques (le virus ne se multiplie pas dans l’insecte) en conservant le virus infectieux dans leurs pièces buccales pendant quelques heures après la piqûre.
Ce mode de transmission favorise la dissémination virale principalement lors de regroupements de chevaux.
La jument peut également transmettre le virus à son poulain in utéro ou après la naissance, la présence d’anticorps d’origine maternelle peut perdurer de 6 à 8 mois chez le poulain après sa naissance.
Aucun, ce n’est pas une zoonose.
L’infection persiste toute la vie de l’animal.
Il n’existe aucun traitement ni vaccin. La lutte contre la maladie repose essentiellement sur des moyens sanitaires : identification et éliminations des animaux porteurs.
le réglementation en vigueur prévoit la prise d’un Arrêté Préfectoral de Déclaration d’Infection (APDI) ainsi que l’abattage des équidés atteints.
La prévention passe par l’application de mesures de prophylaxie sanitaire.
En milieu indemne :